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lundi 22 octobre 2007

Sharon : des progrès grâce au moral

Après un mois de silence radio, me revoici face à mon clavier pour vous relater les dernières évolutions de la jument.

Après avoir travaillé la jument une quinzaine de jours seul (sa propriétaire n'étant pas disponible), la jument avait pas mal progressé. Malheureusement, dès lors que sa propriétaire est revenue, nos méthodes de travail étant très différentes, la jument a commencé à donner des signes de raideurs à droite et son dos semblait sensible car elle faisait le gros dos lors de la détente au pas.

Pour moi, ces raideurs sont dues au faite que la propriétaire a la main dure et qu'elle cherche à monter la jument en la comprimant entre la main et les jambe. Qui plus est, elle utilise un mors de bride et la jument s'appuie dessus pour tirer, ce qui n'arrange rien pour sa bouche.

Il y a eu également le faite que la jument a eu des chaleurs durant la semaine où la propriétaire est revenue. Celle cî m'a avoué qu'elle s'était fachée avec la jument le premier jour. Il est fort possible que la jument, qui est très sensible ait eu des chaleurs déclenchées par sa contrariété. Toujours est-il que la jument pendant cette semaine a été "inmontable" : elle semblait errer dans le manège et impossible de la faire marcher droit ; sans doute a-t-elle des douleurs aux ovaires.

Une fois cette difficulté passée, la jument a retrouvé son allant au travail et le moral est progressivement revenu. J'ai pas mal bossé en manège le froid et la nuit de l'hiver arrivant, et j'ai beaucoup insisté sur le contact sur la rêne extérieure, pour améliorer l'engagement du postérieur interne. Cet exercice amène progressivement à la rêne contraire et j'ai ainsi pu travailler sur le cercle en rêne contraire (mêmes aides qu'en ligne droite, mais en accentuant la rêne extérieure, en l'amenant en direction de l'intérieure, et en veillant par des touches sur la rêne intérieure que le cheval reste droit).

Cet exercice a été très bénéfique à la jument. J'ai également travaillé le galop en manège (de dimensions très réduites), ce qui a permis d'améliorer son galop grâce à de nombreux départs de pied ferme.

Ajouté à celà, la jument a eu droit a des ballades avec sa propriétaire, et des séances au pré, ce qui est excellent pour son moral. De mon côté, après chaque séance de travail monté, j'ai joué un peu avec la jument en liberté dans le manège, en m'amusant à la masser, la grattouiller et lui apprendre à me suivre grâce à une distribution de pain sec mesurée.

Tout celà a contribué à rendre la jument beaucoup plus confiante et lui a permis de se détendre dans sa manière de travailler. A tel point que je peux aujourd'hui la travailler avec un stick sans qu'elle soit terrorisée (c'était encore le cas il y a 4 mois).

A noter également que sa perméabilité à la main est également bien meilleure puisque j'ai pu lui demander un peu de reculer et elle s'est exécutée volontairement (même si sa tendance va à reculer en cercle à main gauche). Je n'insiste donc pas pour l'instant sur le reculer, et l'utilise simplement pour vérifier la disponibilité de sa bouche.

J'ai eu également des louanges de la part de sa propriétaire car depuis une semaine, elle réussi pour la première fois à monter sa jument en filet simple et en équilibre (petit galop sans tirer).

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