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dimanche 31 janvier 2010

Rapports et thèses autour du cheval

Je voulais juste signaler les liens suivants vers des thèses disponibles sur le web :

  • une thèse de Mélanie PINATO (2003) :

  • une thèse de Mme Léa LANSADE intitulée :


Je poste ici un lien vers une étude qui porte sur des données de 1997 à 2009 et qui fait le point sur les dégats causés par les chutes de cheval :
http://www.invs.sante.fr/publications/2010/traumatismes_equitation/rapport_traumatismes_equitation.pdf

Un cours sur la reproduction chez le cheval :
http://svt.ac-bordeaux.fr/Res-Peda/Prog-Lyc/Term-S/Procreat/Cheval/Reprod.pdf

mardi 12 janvier 2010

Débordements en longues rênes VS en longe

Il ne faut pas prendre à la légère les longues rênes en extérieur.
Je suis plutôt costaud pour un cavalier : 1m87 et assez sportif, mais il m'est arrivé de me retrouver à faire du ski nautique derrière un cheval d'1m68, et je peux sans doute m'estimer heureux qu'il se soit arrêté dans le coin de la carrière (l'entrée qui était heureusement fermée), car sinon je me voyais mal barré ... Ca court vite un cheval, et ça a une force énorme (qui plus est quand ça a déjà pris de la vitesse).

Certains pourraient penser qu'entre longues rênes et longe, il n'y a pas tellement de différence et que s'ils contrôlent facilement les débordements de leur cheval en longe, ils devraient s'en sortir en longues rênes. Mais PAS DU TOUT ! Le plus souvent, on attache la longe directement à la tête du cheval (que ce soit un caveçon ou un filet, passé en colbert), et donc, si celui cî tente de prendre la main, notre action agira forcément de manière unilatérale (très vite transformée en rêne d'ouverture) et l'incitera fortement à se plier, puis éventuellement à s'arrêter en nous faisant face.

En revanche, en longues rênes, celles cî coulissent depuis la tête, dans les anneaux du surfaix pour ressortir en direction de la croupe. Le fait est, que si le cheval tente d'échapper, on peut évidemment tenter de le mettre en cercle, mais notre action se limitera à un effet direct sur la tête, et dirigé vers l'arrière main. Le cheval indiscipliné pourra donc facilement résister à cette traction en s'appuyant sur le mors, et nous emmener de tout son poids. Qui plus est, bien souvent, on se retrouve rapidement en bout de longues rênes et on est alors contraint à agir symétriquement sur les deux côtés de la tête, empêchant ainsi de trouver l'issue de secours que constituerai la mise en cercle. Il ne reste plus alors que la séance de ski nautique, qui devrait rapidement tourner en vol plané le nez dans le sable, et à l'autre bout, un cheval qui s'éclate en liberté !!!

Donc une fois de plus, j'approuve totalement ce conseil, de ne jamais griller les étapes et de s'assurer qu'on a un cheval en toute confiance déjà en manège, avant de se risquer à plus d'espace. Sans compter que le manège n'offre pas autant de possibilités de distraction que la carrière, et que pour certain, ces nouveaux stimuli réveilleront sans doute des réactions instinctives d'une toute autre ampleur qu'en manège.
Et sécurité du dresseur et du cheval avant tout : penser évidemment à fermer la carrière pour limiter les éventuels débordements.